Nous avons déjà eu ce débat sur la coercition et l'obligation d'installation. Je ne vois pas comment on pourrait, en situation de pénurie, contraindre un médecin qui n'existe pas à s'installer ailleurs ! Les mesures que nous avons prises visent à gagner du temps médical. Nous souffrons en effet de pénurie de temps médical. Nous proposons aux médecins de partager les compétences et de se regrouper au sein de structures leur permettant de mieux travailler ; c'est exactement ce que demandent les jeunes étudiants. Il est vrai que nous ne formons pas assez de médecins, mais la coercition ne fonctionnera pas. Je vous rappelle qu'outre l'installation en médecine générale, les jeunes médecins ont chacun sept possibilités d'installation – notamment celle de quitter la France. La régulation peut sembler séduisante, mais sa mise en œuvre n'est pas possible.