Cet amendement pose une question centrale. Lors des rencontres du Ségur, le ministre du budget d'alors était parti de l'objectif de contenir les dépenses. Au contraire, il faudrait d'abord définir les besoins des hôpitaux – qui sont en grande difficulté –, ceux de la population, en matière de santé psychique par exemple, ceux des jeunes, afin de déterminer le budget. Vous faites tout l'inverse. Dès lors, les besoins ne sont pas satisfaits et les soignants, comme le système de soins, continuent de souffrir.