La remise en cause du droit à l'avortement aux États-Unis a ému nombre d'entre nous. Elle confirme ce que nous disons depuis des années : le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) ne saurait être considéré comme un acquis. Il est menacé, que ce soit par le retour d'idéologies réactionnaires ou, de façon plus insidieuse, par des politiques d'austérité, avec la fermeture de nombreuses maternités et de centres d'IVG, ce qui rend beaucoup plus difficile l'accès à l'avortement.
Il faut donc constitutionnaliser le droit à l'IVG. Cette idée semble avoir gagné au-delà des rangs de La France insoumise, qui l'a initiée, et avoir été largement reprise. La proposition de loi déposée par la NUPES a été suivie par celle du groupe Renaissance, dès le début de la législature.
Au-delà des postures dont vous dites vouloir sortir – ce dont je suis persuadée –, envisagez-vous de mettre un projet de loi sur ce sujet à l'ordre du jour du Parlement ? Et si oui, dans quel délai ?