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Intervention de Géraldine Grangier

Réunion du mercredi 27 juillet 2022 à 14h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Grangier :

Nous sommes réunis ici pour travailler à la défense des droits et des libertés des femmes françaises.

De même que nous avons observé une minute de silence en mémoire des victimes de féminicide, je tiens au préalable à rappeler quelques chiffres. On estime à 213 000 le nombre de femmes victimes de violences conjugales en 2019. Depuis le 1er janvier 2022, 61 femmes sont décédées, victimes de leur conjoint ou ex-conjoint. En moyenne, 100 000 femmes sont victimes de viol ou d'agression sexuelle, soit une hausse de 33 % en 2021 selon le ministère de l'intérieur. En 2014, un rapport enregistré par les services de police indiquait que 52 % des violeurs sont des hommes de nationalité étrangère. En 2019, un rapport du ministère de l'intérieur observe que 63 % des agressions sexuelles dans les transports en commun d'Île-de-France sont le fait d'étrangers. Durant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, 63 % des Français ont estimé inefficace la lutte contre les violences faites aux femmes.

Force est de constater que la France n'est plus un pays où les femmes peuvent vivre en paix et qu'une véritable politique de protection des femmes doit être menée. Aussi, quelques mesures mériteraient d'être approfondies : faire du harcèlement de rue un véritable délit et inscrire au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes (FIJAIS) toute personne condamnée pour des faits d'outrage sexiste ; stopper l'immigration massive et incontrôlée afin de réduire les agressions de rue ; expulser les délinquants et criminels étrangers responsables de violences contre les femmes ; faire appliquer les dispositions relatives aux bracelets anti-rapprochement et aux TGD. Ces téléphones étaient sous-utilisés mais j'entends que leur déploiement s'améliore – c'est un élément positif. Nous demandons aussi une meilleure prise en charge des victimes dans les commissariats.

En tant qu'assistante sociale de profession, je combats depuis vingt ans aux côtés des femmes victimes de violences. J'espère que nous pourrons compter sur vous et votre soutien, et que nous pourrons travailler conjointement pour améliorer les conditions de vie de nos compatriotes.

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