Cet amendement a pour objet de faire passer de 2,21 milliards d'euros à 2,35 milliards le montant de la clause de sauvegarde pour les dispositifs médicaux en 2023.
On sait que le montant Z va entraîner le déclenchement d'une clause de sauvegarde – et donc une contribution des entreprises du secteur des dispositifs médicaux – dont le montant sera compris entre 60 et 150 millions d'euros, alors que l'étude d'impact du PLFSS avait annoncé que son rendement serait théoriquement nul.
Une telle contribution serait insoutenable et injuste pour les entreprises de ce secteur, constitué principalement de très petites et petites et moyennes entreprises. La croissance particulière des dispositifs médicaux sur la liste en sus est purement conjoncturelle, car elle résulte des retards accumulés dans les traitements depuis 2020.
Avec un montant Z fixé par le Gouvernement à 2,1 milliards d'euros, le déclenchement de la clause de sauvegarde serait biaisé du fait du rebond de croissance des dispositifs médicaux après le covid.