On voit bien là le résultat de négociations que nous appelions de nos vœux l'an dernier par le biais de divers amendements. La contribution des entreprises du secteur du médicament demeure et nous avons seulement modifié légèrement le montant M. Nous soutiendrons donc cette évolution qui va dans le bon sens, car elle est le fruit des négociations menées pour retrouver de la souveraineté sanitaire. On peut se demander si ce sera suffisant, car on voit bien que d'autres évolutions sont nécessaires dans cet environnement concurrentiel. C'est notamment le cas pour les principes actifs, dont la plupart sont fabriqués à l'extérieur. Il ne suffit pas d'un claquement de doigts pour tout restructurer et nous ne sommes pas si proches des objectifs.
En matière d'investissement pour la recherche, nous espérons une amélioration de l'accès en France. Derrière les entreprises du médicament, il y a des talents, des salariés, et pas seulement des capitaux et des actionnaires. Ce sont des entreprises qui créent de la valeur en France et qui méritent tout notre soutien. C'est du gagnant-gagnant pour la France et les patients français.