Alors que la France est au quatrième rang de l'Organisation de coopération et de développement économiques pour la part de richesse nationale consacrée aux dépenses de santé, les Français perçoivent une baisse de la qualité de ce service public. Les dépenses ont certes été multipliées par 3,5 depuis 1950, mais n'oublions pas que ces dépenses sont financées par des cotisations et qu'il est irresponsable de ne pas se demander comment on finance cette augmentation. Surtout, la vraie question est celle de la qualité de la dépense publique, et donc de l'organisation de notre système de soins, que nous ne réglerons pas dans un texte budgétaire.