Vous avez émis un avis défavorable sur l'ensemble de ces amendements mais ils n'avaient pas tous le même objet.
J'aimerais revenir sur un paradoxe : nous n'avons jamais autant dépensé pour l'assurance maladie mais, sur le terrain, la situation financière n'a jamais suscité autant d'inquiétudes, voire d'angoisses. Les déficits qui s'annoncent ont de quoi inquiéter. On a du mal à mesurer l'impact de la tarification à l'activité. Les crédits non reconductibles posent également un problème de lisibilité : tout le monde attend que l'agence régionale de santé (ARS) les distribue avant le 31 décembre et cela ne responsabilise pas les acteurs. Une réforme structurelle s'impose.