Pour revenir sur les propos de Mme Mélin, certes, on ne peut qu'être préoccupés par le décès de 1 200 bébés en 2021 et il faut tout faire pour que ce chiffre baisse. Cela dit, il est stable depuis 2015 et la littérature scientifique identifie des causes très diverses : le nombre de grands prématurés, l'âge de la femme au moment de l'accouchement, le recours à la procréation médicalement assistée, les grossesses multiples, le tabagisme, l'obésité, etc. Le phénomène est multifactoriel et on ne peut pas laisser dire que ce chiffre s'explique uniquement par des raisons socio-économiques ou un manque de moyens.