Le Gouvernement présente un budget qui inclut un effort massif, sans précédent – vous l'avez d'ailleurs tous signalé –, en faveur de la transition agroécologique. L'État soutient cette filière qui, en effet, connaît des difficultés. En 2023, il a déployé 70 millions de crédits de crise spécifiquement pour le bio, en plus des crédits de crise au profit des filières, auxquels le bio était éligible. Il va soutenir la communication de l'Agence bio, à hauteur de 10 millions d'euros, pour relancer la consommation, parce que c'est à un problème de demande que nous faisons face. Le budget 2024 est ambitieux pour l'agriculture biologique et pour la transition écologique.
Concernant l'amendement II-CE126, j'ajoute que la proposition que vous défendez est surdimensionnée et remettrait en cause le soutien apporté aux agriculteurs, par les redéploiements de crédits qu'elle implique, notamment la suppression de la quasi-totalité des crédits consacrés à l'allégement du coût du travail, alors que l'agriculture biologique a, justement, besoin de plus de main-d'œuvre.
Avis défavorable.