C'est effectivement un budget ambitieux. Il doit permettre à notre agriculture de franchir une étape et, surtout, de pérenniser son modèle – autant que faire se peut. Il y a urgence : je l'ai dit, 40 % des agriculteurs cesseront leur activité d'ici à 2026, ce qui est considérable. Il faut s'y préparer, en soutenant directement les filières pour qu'elles puissent résister aux mutations – de la société, de l'économie, du climat et de l'environnement –, tout en préservant leur modèle. C'est la raison pour laquelle j'ai mis l'accent sur les droits de mutation, car il me semble inutile de prélever des ressources à un moment où on en aura besoin pour accompagner ces mutations.