Je peux vous le confirmer. D'abord, j'y insiste, 50 millions d'euros ont été inscrits dans le budget 2023 dans le programme et équipement prioritaires de recherche (PEPR) pour l'adaptation de la forêt au changement climatique, c'est-à-dire un programme de recherche inédit sur les types d'essences à planter. En se concentrant d'emblée sur le cahier des charges et sur les sommes, on néglige de se demander ce dont on aura besoin dans nombre de domaines. On peut ironiser sur l'humilité avec laquelle on devrait regarder 2100, mais pas dans le domaine des forêts. Ce qu'on plante aujourd'hui a vocation à être présent à la fin de ce siècle, quand les trajectoires de températures seront plus élevées, d'où la nécessité de le faire puissamment dès maintenant. Les montants des crédits que vous avez annoncés sont exacts et historiques. Ils sont partagés entre le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, qui a la responsabilité de la sylviculture, et le mien, qui a celle du stockage du carbone. La dimension internationale du soutien de la biodiversité n'apparaît pas directement mais elle vient compléter ces aides. Les effectifs de l'ONF relèvent du ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, mais ils ont fait l'objet d'une attention particulière.