Ce projet de budget prévoit une augmentation de 7 milliards d'euros de crédits de paiement pour accélérer la transition écologique. Si la finalité est louable, il ne suffit pas de débloquer des fonds et de sauter sur sa chaise comme un cabri en criant : « transition écologique réussie ! » pour qu'elle le soit. On peut mettre autant d'argent que l'on veut dans un projet, si les investissements et les moyens choisis ne sont pas bons, il n'atteindra pas sa cible.
Dans un budget qui se veut écologique, très peu est fait pour favoriser le nucléaire et rien pour les PRM, ces petits réacteurs modulaires qui, par le biais des innovations américaines, vont envahir le marché. Pourtant, l'énergie nucléaire est la plus compétitive, la moins chère et la plus décarbonée. Très peu est fait aussi pour la géothermie, la biomasse énergie ou encore l'hydroélectricité, première source d'électricité renouvelable en France. En revanche, pour implanter encore et toujours plus d'éoliennes, ces machines infernales qui ravagent nos paysages, dévalorisent le patrimoine des Français qui résident à proximité et ne tournent que quand il y a du vent, on peut vous faire confiance.
Pour préserver notre qualité de vie, pour que l'écologie garantisse la joie de vivre des Français et libère notre pays de ses dépendances extérieures, il est plus que nécessaire de mettre la transition écologique au service du progrès. Faisons confiance à la science, encourageons la recherche et l'innovation, tournons la page de cette écologie punitive qui tape toujours sur les mêmes, c'est-à-dire les plus faibles, pour laisser place à une écologie positive pour tous. Monsieur le ministre, quand allez-vous enfin investir dans des filières d'avenir qui sont les seules capables de permettre la transition écologique que vous appelez tant de vos vœux ?