Ce projet de budget est ambitieux par ses financements du plan climatique et une enveloppe de 10 milliards d'euros en faveur de la planification écologique. Inédit, il doit permettre à notre pays d'atteindre progressivement la neutralité carbone à l'horizon 2050. Sur ces 10 milliards, 7 milliards sont mobilisables par les ministères concernés, pour le financement des RER métropolitains, à hauteur de 700 millions d'euros, pour anticiper le leasing de véhicules électriques à 100 euros par mois, pour le fonds chaleur, en augmentation de 300 millions, pour le fonds vert, pérennisé et en augmentation de 500 millions d'euros pour atteindre 2,5 milliards d'euros, et afin de permettre à nos collectivités de rénover leurs écoles.
Afin de mieux préserver notre ressource en eau et de répondre aux engagements pris par le Président de la République dans le cadre du plan Eau, le PLF pour 2024 permettra d'augmenter les ressources des agences de l'eau de près de 500 millions d'euros, soit de plus de 20 %. Sobriété, optimisation de la ressource et restauration de la qualité : ces trois objectifs permettront de réduire de 10 % nos prélèvements d'eau, de mieux détecter et réparer les fuites, de valoriser des eaux non conventionnelles et de mieux prévenir les pollutions des aires de captage. Les attentes sont prégnantes et parfois urgentes, au regard notamment des polluants phytosanitaires, et pour le plan Eau et assainissement dans les territoires ultramarins.
Quel bilan tirez-vous du plan Eau, engagé depuis six mois ? Faut-il prévoir des ajustements budgétaires pour atteindre les objectifs que nous nous sommes collectivement fixés ? La trajectoire visée pour 2030 sera-t-elle atteinte ?