J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer l'épineuse question de la sous-exécution chronique des budgets de l'enseignement professionnel. M. Pap Ndiaye s'était engagé à me répondre par écrit, je l'ai relancé, j'ai écrit à Mme Carole Grandjean, mais je n'ai reçu aucune réponse. Une sous-exécution de 15 % est pourtant significative.
Cela représente des centaines de millions d'euros, dont les lycées professionnels ont été spoliés depuis 2019. Pour la seule année 2022, la somme s'élève à 700 millions d'euros. Le milliard d'euros annoncé hier par M. Gabriel Attal ne suffit pas à rattraper la sous-exécution des budgets.
Le Gouvernement doit rendre des comptes, d'autant que cette mauvaise exécution semble se perpétuer depuis la réforme de 2018 dont les effets financiers n'ont jamais été évalués. C'est l'objet de cet amendement II-AC158.