Si les 41 millions d'euros du fonds paraissent résiduels au Gouvernement, cette dotation est nécessaire à l'équilibre financier des communes offrant aux enfants des activités culturelles, sportives et artistiques. Pour les 13 % d'enfants concernés, cette suppression signifie moins d'activités à côté de l'école, moins de temps collectif pour faire société, moins de découverte de soi et du monde, moins d'éveil aux cultures et aux arts.
La suppression de ce fonds est le signe d'une résignation face aux inégalités. Pour des grandes villes, des communes périurbaines ou des territoires ruraux, la suppression de ce fonds conduira à la fin de politiques éducatives ambitieuses. C'est un abandon de plus des collectivités territoriales par l'État. L'amendement II-AC87 a pour objet d'y remédier.