Je défends l'amendement II-AC115 qui vise à supprimer l'article 53 actant la création des (PAS) à la place des Pial.
Les Pial, mis en place sous le premier quinquennat du Président Macron, sont décriés par les professionnels de l'Éducation nationale, comme par les parents des enfants en situation de handicap. C'est un outil de gestion de ressources humaines qui a eu pour conséquence la dégradation des conditions de travail des AESH. Cette logique comptable a pris le pas sur l'humain, et les Pial ont multiplié les situations dans lesquelles les AESH sont affectés au sein de plusieurs établissements. Les enfants en situation de handicap en sont les premières victimes, avec des volumes horaires d'accompagnement diminués qui ne respectent pas leur notification par la MDPH.
Si le groupe socialistes et apparentés demande depuis 2019 une suppression des Pial, ce passage du Pial au PAS ne semble pas revenir sur la logique comptable largement décriée.
Un changement de nom ne réglera pas tous les problèmes des Pial et ne remettra pas le bien-être et l'inclusion des élèves en situation de handicap au centre du jeu. Il est plutôt nécessaire d'augmenter massivement le nombre d'AESH pour pouvoir couvrir l'ensemble des notifications et d'améliorer les conditions de travail de ces personnels pour rendre le métier plus attractif.