Je suis très heureux, cher collègue Walter, que vous sortiez du bois. Votre tropisme anticatholique est assez étonnant. Personne n'a intérêt à relancer la guerre scolaire et je pense que vous vous trompez d'ennemi.
Si le nombre d'élèves dans l'enseignement privé a augmenté, nous devons nous interroger sur les raisons qui ont poussé les familles à y inscrire leurs enfants.
Par ailleurs, je rappelle que le budget est bloqué par les accords dits « Lang-Cloupet » de 1992, qui prévoient une répartition des moyens à hauteur de 20 % pour le privé et 80 % pour le public.
Enfin, l'enseignement catholique diocésain bénéficie d'une sorte de délégation de service public et exerce une liberté constitutionnelle, la liberté de l'enseignement.