Cet amendement II-AC134 vise à financer une campagne de communication massive autour de l'éducation à la sexualité. En vigueur depuis 2001, l'obligation de dispenser au moins trois séances annuelles d'éducation à la sexualité aux élèves n'est pas respectée.
La situation est telle qu'en mars 2023, le Planning familial, Sidaction et SOS homophobie ont saisi le tribunal administratif de Paris pour demander l'application de la loi. Ce manque d'application montre que l'éducation à la sexualité doit être urgemment renforcée, par tous les moyens.
Les écologistes proposent de financer une campagne de communication massive autour de l'éducation à la sexualité et à la vie affective qui couvrirait des thématiques comme le respect du corps et du consentement, la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), les violences sexistes et sexuelles, la contraception ou encore les discriminations LGBTIphobes.