Je défends les amendements II-AC161, II-AC160, II-AC16, II-AC159 et II-AC46 sur le port de l'uniforme. L'année dernière, nous avions défendu une proposition de loi sur ce sujet. Nous pensons qu'il a une valeur symbolique, qui ne doit pas être sous-estimée, parce qu'il fait d'un enfant issu de son milieu un élève de l'école de la République, c'est-à-dire un futur citoyen français. Il a également une portée pratique parce qu'il permet de gommer une grande partie des marqueurs sociaux vestimentaires, et résout la question des marqueurs religieux que sont les abayas et les qamis.
Nous estimons que l'expérimentation a déjà eu lieu dans certains départements et territoires d'outre-mer et qu'il serait parfaitement loisible au ministère de passer directement à la décision de généraliser la mesure. Aucun établissement ayant testé l'uniforme n'envisage de revenir en arrière.