L'origine territoriale est l'un des facteurs en matière d'inégalités scolaires. En effet, 24 % des élèves dans les espaces ruraux reculés ne poursuivent pas d'études, alors que la moyenne nationale est de 15 %. Ces amendements II-AC200 et II-AC149 proposent d'augmenter la dotation dévolue aux territoires éducatifs ruraux respectivement pour le premier degré et pour le second degré. Si nous voulons lutter contre le déterminisme, il faut agir au plus tôt. Dès l'école maternelle, le champ des possibles prend forme et se rétracte. Il est donc urgent d'y consacrer les moyens nécessaires.
Pour accompagner les élèves et leur offrir les mêmes possibilités qu'ailleurs dans le second degré, le dispositif Territoires éducatifs ruraux (TER) souffre d'un manque de moyens spécifiques. Si on compare les sommes allouées aux Cités éducatives, on ne peut réfuter cette analyse. Une cité éducative perçoit environ un million d'euros alors qu'un territoire éducatif rural reçoit moins de 30 000 euros.