Avant de défendre cet amendement, je salue la casuistique particulière de Mme Rilhac, qui, après avoir rejeté l'ensemble de nos amendements permettant la revalorisation du métier d'AESH, nous explique que n'allons pas pouvoir recruter suffisamment d'AESH puisque le métier n'a pas été revalorisé.
Je vais être obligé de parler de mon expérience personnelle et je m'en excuse auprès de M. le rapporteur. Ce n'est pas pour m'en prévaloir ou pour refuser de prendre de la hauteur, c'est pour coller à la réalité du terrain.
Je suis élu des Alpes de Haute-Provence où, depuis la mise en place des pôles inclusifs d'accompagnement localisés (Pial), des AESH peuvent parcourir dans la journée jusqu'à 80 kilomètres pour se rendre d'une affectation à l'autre, ce qui représente 180 euros d'essence par mois, soit 10 fois le choc d'attractivité que nous avons voté grâce à Mme Descamps.
Par cet amendement, je propose la prise en charge des frais kilométriques dès que les AESH sont affectés à deux endroits différents.