Tous les députés reconnaissent le travail essentiel de ces personnels éducatifs. Ils savent aussi que ce sont principalement des femmes qui subissent la vision que la société a d'elles.
Ces amendements ont trois objectifs. Le premier est la reconnaissance statutaire. Les AESH doivent être traités comme les députés, qui bénéficient d'un statut. Le deuxième est une reconnaissance salariale. Les personnes qui s'occupent des enfants les plus fragiles doivent avoir les moyens d'effectuer leur travail. Il est indigne qu'elles soient en dessous du seuil de pauvreté et cela contribue à la faible attractivité de la profession. Enfin, le troisième objectif est la reconnaissance des enfants. Nous ne devons pas leur affecter des personnels en situation de précarité, sans tenir compte de la pénibilité du travail, dont ils sont les premières victimes.
Les doctrines qui nous opposent doivent s'effacer face à la situation vécue par ces familles.
Enfin, M. Chudeau, je sais que nous avons bien des désaccords, mais il faut parfois avoir un peu de retenue.