Avec la gratification des périodes de formation en entreprises, les lycéens et lycéennes sont considérés comme des sous-salariés. Ils percevront 2,8 euros de l'heure, contre 4,05 euros pour les stagiaires, pour la même durée minimale de stage. L'amendement II-AC144 vise à leur octroyer une gratification équivalente à celle des autres stagiaires.
Le statut assez peu protecteur de stagiaire peut se révéler dangereux, d'autant que l'État prend en charge la gratification, ce qui ne responsabilise pas l'entreprise accueillante et transforme les élèves en main-d'œuvre à bas coût.
Dans le droit-fil du précédent amendement portant sur les établissements publics, l'amendement II-AC145 vise à aligner la gratification des élèves de lycées professionnels privés sur celle des autres stagiaires.