La réforme du lycée professionnel ne nous ayant pas convaincus, nous avons déposé un amendement qui garantira l'excellence de la voie professionnelle. Nous proposons d'instaurer une allocation d'autonomie pour les élèves de cette filière à partir de 16 ans. D'un montant de 1 102 euros, soit le seuil de pauvreté, elle permettra une triple émancipation, à l'égard de la famille – ce sont souvent les enfants des familles les plus défavorisées qui se retrouvent en lycée professionnel – ; de l'entreprise, puisque le stagiaire est avant tout élève, il apparaît cohérent que la ressource financière soit corrélée à la formation dans son ensemble ; et dans le choix du parcours. Le transport et l'hébergement ne doivent pas être un frein à l'accomplissement d'un parcours.