Nous soutenons les deux amendements car le manque de professionnels et d'attractivité est criant. Le rapporteur pour avis a rappelé les efforts consentis mais force est de constater qu'ils ne sont pas suffisants. Il faut aller plus loin, dès maintenant : nous devons soutenir la nécessité de revaloriser ces métiers, de les rendre plus attractifs. Les assistants sociaux se retrouvent parfois seuls, à gérer plusieurs missions, dans plusieurs établissements. Parce que les infirmières scolaires ou les psychologues de l'Éducation nationale ne sont pas là, ils peuvent être amenés à devenir des couteaux suisses.
Il faut aussi leur donner plus de moyens, pour qu'ils puissent prendre le temps, sans être en permanence appelés vers d'autres missions. Aujourd'hui, la situation est telle qu'ils préfèrent souvent choisir un poste dans les départements plutôt que dans l'Éducation nationale.