Ce dispositif existe déjà sur les théâtres d'opérations qui justifient un soutien psychologique particulier. En outre, le chef de proximité est le premier responsable de l'appréciation de l'état psychologique d'un soldat, avant le SSA. Il est en effet le mieux placé pour détecter en amont une détresse psychologique.
Ensuite, sur certains théâtres éligibles, il existe « un sas » de fin de mission. Pendant quatre jours, ce sas offre un « retour au calme ». Dans ce cadre, des entretiens collectifs et individuels peuvent être conduits, sans forcément la présence de l'encadrement. À ce moment-là, tous les militaires voient un médecin et peuvent demander de rencontrer un psychologue. Ce système fonctionne bien globalement, notamment pour les unités envoyées en unités constituées. Mais, sur le terrain, il arrive que ces unités constituées soient parfois renforcées par quelques militaires provenant d'autres unités. L'effort doit se poursuivre sur les cas particuliers, qui sont forcément plus difficiles à prendre en compte. Malgré tout, nous avons bien progressé dans ce domaine.