Cette question porte plus globalement sur les caractéristiques de la sujétion militaire.
Les réorganisations qui ont été conduites dans le soutien sont une des causes. Le soutien doit s'attacher à une plus grande efficacité. Précédemment, chaque unité disposait de son infirmerie et donc de son médecin-chef, qui était le conseiller santé du chef de corps. Ensuite, le soutien s'est orienté vers une plus grande mutualisation, qui est recommandable par bien des aspects. Dans les faits, le médecin-chef s'est souvent retrouvé plus éloigné des structures de commandement des unités. Le SSA doit donc s'organiser de manière spécifique pour pallier ces effets de bord, ce qui implique une véritable volonté de sa part.
À une époque, le SSA a également perçu cette organisation comme un moyen de retrouver une plus grande autonomie, ce qui a aussi contribué à une forme d'éloignement. Il faut y prendre garde : la proximité et l'interaction dans les armées sont essentielles pour conserver et motiver nos médecins militaires.