Lors du vote de la loi de programmation militaire (LPM), nous avons insisté sur la préparation opérationnelle. Les marges supplémentaires que nous avons obtenues devaient y être largement consacrées. Dans les limites de ce qui n'est pas couvert par le secret de la défense, pouvez-vous évoquer les effets directs de cette LPM sur l'amélioration de la préparation opérationnelle ? Pourrons-nous les observer dès 2024 ? Quelle sera la répartition entre les armées ?
Par ailleurs, je m'interroge également sur l'attractivité. Lorsque j'échange avec le corps des officiers, notamment les officiers quatre ou cinq galons, j'observe quelques réelles déceptions. Aujourd'hui, un lieutenant-colonel est traité comme un administrateur de l'État de 30 ou 35 ans qui, lui, ne risque pas sa vie sur le terrain. Comment appréhendez-vous ce sujet et quelles réponses pourraient-elles être apportées ? Il s'agit d'un enjeu de justice et de pérennité d'engagement.