Les armées sont toujours confrontées à des situations inattendues, une année se déroule rarement de la manière envisagée au départ. La situation au Niger en est une parfaite illustration. Elle introduit une nouvelle donne dans un certain nombre de domaines et nous devons naturellement la prendre en compte pour l'évolution des coûts. D'un côté, nous conduirons moins d'opérations sur place mais, d'un autre côté, une opération de désengagement est toujours coûteuse. Elle entraînera également des effets de bord, non pas sur la préparation opérationnelle – puisque nous n'en faisons pas au Niger – mais pour la préparation des forces, au profit d'autres opérations.