Général, je vous remercie pour ce propos introductif extrêmement synthétique. Mon intervention portera sur deux points : la dissuasion nucléaire et la livraison de matériels. Les crédits consacrés à la dissuasion sont en augmentation de 13,7 %, les portant à 6,26 milliards d'euros, selon la presse. Parmi ces crédits, quel pourcentage devrait être alloué à la modernisation de la dissuasion ? Quel pourcentage devrait être alloué au maintien en condition opérationnelle de cette dissuasion ?
Par ailleurs, un certain nombre de livraisons sont prévues en 2024, dont une frégate de défense et d'intervention (FDI), ainsi que les premières livraisons issues des programmes Scorpion et Rafale. Comment seront répartis ces matériels, où seront-ils livrés, et dans quelle mesure répondent-ils aux besoins des armées ? Ces livraisons sont-elles cohérentes avec notre modèle d'armée ?
Enfin, que penseriez-vous, mon général, pour définir l'avenir de la dissuasion, de la proposition d'un commissariat général à la dissuasion de demain ? Il s'agirait d'une forme de laboratoire réunissant l'ensemble des acteurs, pour anticiper les technologies de rupture, définir les « possibles » stratégiques et techniques de la dissuasion et penser les besoins des armées.