Une somme de 1,7 milliard d'euros sera consacrée au SSA. Elle répond au besoin essentiel pour les armées d'avoir un service de soutien opérationnel, capable de s'engager, bien évidemment, en opérations, mais également de soutenir les forces dans la vie courante. À l'inverse, toutes les armées qui ont négligé leurs services de santé le payent très, très cher.
Je suis un « client » exigeant avec le directeur central du SSA. Mais il doit pouvoir disposer des moyens suffisants pour remplir sa mission, en particulier en opération, pour maîtriser les risques. À titre d'illustration, je souhaite vous citer l'exemple de l'opération SAGITTAIRE, au cours de laquelle trois militaires ont été blessés. Sans le dispositif que nous avons déployé, dont un module de chirurgie vitale au plus près des actions, je pense que nous aurions perdu un soldat.