Je suis très régulièrement en contact avec le ministre arménien de la défense, alors que les relations n'avaient pas une telle fréquence jusque-là, et un dialogue opérationnel concret a lieu. En outre, je l'ai dit, nous avons renforcé notre poste pour mener, sur place, le dialogue avec les autorités militaires arméniennes. Même si je ne souhaite pas m'étendre sur ce point, nous avons des discussions sur les moyens de défendre l'intégrité et la souveraineté de l'Arménie. C'est une question qui est suivie à haut niveau. L'intégrité de l'Arménie n'est pas négociable : nous regardons d'une manière très concrète ce que nous pouvons faire.
S'agissant de la solvabilité, le Trésor réalise une étude pour chaque prospect. Au risque de m'avancer un peu – mais nous regarderons la question –, je n'ai pas en tête de cas dans lequel des clients n'auraient pas payé. Parfois, en revanche, des solutions de paiement sont mises en place, dans le respect des procédures de chaque pays. Chacun, en effet, a sa bureaucratie, et il arrive, ce qui doit vous remplir de joie, Monsieur Saintoul, que toute livraison d'armes ait à être autorisée par le Parlement. En tout cas, paiement vaut livraison.