Monsieur le ministre délégué Becht, vous avez parlé tout à l'heure d'un dialogue nourri au sujet des droits de l'Homme avec les pays auxquels nous vendons des armes, et vous avez dit de l'Arabie Saoudite qu'elle était un partenaire privilégié. Permettez-moi de vous demander de quelles fournitures il s'agit exactement : un rapport de Human Rights Watch du 21 août fait état d'exécutions sommaires de migrants éthiopiens commises par des garde-frontières saoudiens en 2022. L'année précédente, l'Arabie saoudite était le premier client de la France en matière d'armement, alors qu'elle était déjà engagée depuis six ans dans une intervention militaire au Yémen qui a fait l'objet de nombreuses condamnations de la part d'ONG pour atteintes aux droits de l'Homme. Du matériel français a-t-il été utilisé dans ce cadre ?