L'examen de la LPM a révélé que la pérennité du programme A400M n'était pas garantie et que sa production dépendait des capacités d'Airbus à l'export. Pourtant, le déploiement de l'A400M au cours de l'opération Sagittaire au Soudan, de l'opération Apagan en Afghanistan, mais aussi en Libye ou bientôt au Niger, a démontré sa plus-value dans la gestion de crise.
Nous ne pouvons pas faire dépendre les besoins des armées françaises d'un hypothétique export, lequel ne devrait pas commander nos besoins nationaux. La précédente LPM prévoyait l'acquisition de cinquante aéronefs mais cette cible a été ramenée à trente-cinq, ce qui n'est pas un objectif rentable pour Airbus. L'Allemagne a tout juste levé un certain nombre de contraintes concernant les licences nécessaires à l'exportation de l'A400M aux Émirats arabes unis, en Inde et en Indonésie.
Monsieur le ministre des armées, vous avez récemment effectué une visite au Moyen-Orient. Les discussions que vous y avez eues ont-elles permis des avancées dans cette région ? Quelles sont les actions menées par votre ministère pour promouvoir l'A400M ?