Votre position me paraît paradoxale, chers collègues. En commission, nous avons évoqué à plusieurs reprises la nécessité d'avancer plus rapidement dans la mise en place des rendez-vous de prévention. Nous nous sommes même félicités du fait que votre ministère soit désormais celui de la santé et de la prévention, monsieur le ministre. La démographie étant ce qu'elle est, monsieur Guedj, si nous voulons favoriser l'autonomie, il importe de mettre l'accent sur la prévention.
Des expérimentations sont en cours et faire du champ couvert par ces rendez-vous une liste à la Prévert me semble inopportun. C'est faire fi de la confiance que nous devons placer dans nos médecins traitants, qui sont les mieux à même de déterminer les éléments devant être pris en compte.
Ensuite, monsieur Guedj, une nouvelle tranche d'âges a bien été ajoutée dans les rendez-vous de prévention, afin d'anticiper plus précocement la perte d'autonomie. Définir plus clairement les âges clefs de la prévention est donc un point très positif, qui permettra d'accélérer une politique majeure, notamment face à la transition démographique. Enfin, avancer l'âge de la première tranche permettra de garantir une meilleure approche pour les prochaines générations.