Mon intention n'était pas de charger le médecin traitant de toutes les tâches, monsieur le ministre ; je voulais simplement mettre l'accent sur la coordination. Vous répondez que cette dernière peut être interprétée de manière extensive, ou au contraire limitative ; or c'est toute la richesse de la notion de coordination que de s'adapter aux situations. J'en conclus que vous goûtez peu la définition qu'en donne le Robert – « organiser pour former un tout efficace » –, mais que vous préférez celle du Larousse : « ordonner des éléments séparés en vue de constituer un tout harmonieux ».
Chaque acteur doit comprendre ce qu'il aura à faire ou à ne pas faire, afin que les rendez-vous de prévention ne deviennent pas une source d'angoisse, en particulier dans un contexte de pénurie de professionnels. Il s'agit d'être efficace pour améliorer la santé des populations.
Le présent amendement vise donc à préciser que les rendez-vous de prévention seront aussi l'occasion de promouvoir la vaccination. Une partie de la population a pu estimer que certaines maladies relevaient du passé, et qu'il n'était plus utile de se vacciner ou de faire vacciner ses enfants pour s'en protéger ; c'est ainsi que des maladies qu'on croyait disparues réapparaissent – les pédiatres hospitaliers nous en alertent. Les rendez-vous de prévention doivent être l'occasion de faire le point sur les vaccinations : il y va de la santé individuelle et collective.