Nous avons effectivement présenté le résultat d'une mission d'évaluation dans le cadre de la Mecss au printemps dernier.
Dès que le besoin d'un suivi psychologique se fait sentir concernant un patient, le seul fléchage disponible est vers le dispositif Mon soutien psy – lequel a d'ailleurs changé plusieurs fois de nom en un an. En effet, quand on voit le manque de professionnels dont souffrent les CMP et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), on constate le manque criant d'ambition du service public de la santé mentale. Le budget alloué à Mon soutien psy pourrait créer un grand nombre de postes dans le service public.
De plus, Mon soutien psy ne donne accès qu'à huit séances, si bien que, quand il y a un point d'accroche et que d'autres rendez-vous sont nécessaires, le suivi s'arrête, car les patients n'ont pas les moyens de continuer de payer. Ce n'est absolument pas sérieux. Avec des postes supplémentaires dans les CMP et les CMPP, un véritable suivi pourrait avoir lieu, avec une équipe pluridisciplinaire. J'insiste, Mon soutien psy n'est absolument pas satisfaisant.