Pour ma part, monsieur le ministre délégué, je ne vous en veux pas. Vous êtes chargé des comptes publics : votre truc, c'est les sous. Les besoins sanitaires ne font pas partie de vos attributions ! C'est pourquoi je regrette profondément l'absence du ministre de la santé et de la prévention, car nous avons besoin de discuter politiques de santé et d'obtenir des réponses. À défaut, je me fie à ce que dit la majorité et j'en retire le sentiment que l'Ondam, les prévisions de dépenses, ont été fixés en vertu de la même logique que celle qui a présidé à la création du numerus clausus – lorsque l'on a cru pouvoir diminuer les dépenses de santé en réduisant le nombre des médecins.