Nous nous adressons à des patients, à des établissements ; nous vous avons rappelé, monsieur le ministre délégué, que la moitié des hôpitaux publics, 40 % des cliniques privées, 60 % des Ehpad sont déficitaires, que des maires bretons envisagent de financer eux-mêmes ces derniers établissements. Attendez-vous pour réagir un nouveau mouvement des bonnets rouges ou des gilets jaunes ? Dans le secteur privé, lequel n'a pas le luxe, si je puis dire, des crédits publics, il y aura probablement des licenciements, qui aggraveront encore le phénomène des déserts médicaux – car à certains endroits, seul le privé assure l'offre de soins : c'est comme ça, que l'on soit d'accord ou non. Nous avions déjà dénoncé l'absence de programmation de santé pluriannuelle : vous enfoncez le clou en déclarant que nous sommes contraints de rester dans les limites de l'exercice budgétaire.