L'article liminaire vise tout simplement à partager une photographie de la situation ; chacun peut ensuite l'interpréter comme il le souhaite.
Vous parlez d'austérité parce que la part des dépenses consacrées à la santé, au médico-social, et plus largement à tous les champs qui relèvent du PLFSS, n'évolue pas en proportion du PIB. Si nous augmentions les dépenses de santé par rapport au PIB, cela impliquerait d'en réduire d'autres, car on ne peut pas faire davantage que le produit intérieur brut. Voudriez-vous que nous réduisions les dépenses d'éducation ou de sécurité, ou que nous rognions le pouvoir d'achat de nos compatriotes ? Voilà les questions qui se posent.
La meilleure façon de soutenir la sécurité sociale est de faire en sorte que le PIB augmente. Et, comme l'indique le rapport annexé au PLFSS, plus de 30 milliards d'euros supplémentaires sont affectés aux administrations de sécurité sociale.
Enfin, la Cades vise simplement à assumer les dettes qui ont été contractées par le passé – M. le ministre délégué vient de le rappeler. C'est une question de responsabilité. Je trouve particulièrement dommageable que votre opposition systématique vous conduise à rejeter jusqu'à la photographie de l'existant.