L'article liminaire révèle que les dépenses seront stables entre 2023 et 2024, à 23 % du PIB. Pourtant, les besoins de santé et les besoins sociaux se renforcent indéniablement sous l'effet du vieillissement de la population, de l'augmentation des maladies chroniques, de la désertification médicale – qui retarde les prises en charge –, de la crise de l'hôpital public, ou encore des interruptions de soins qu'ont subies de nombreux patients pendant la pandémie, et dont nous constatons encore les effets.
Nous refusons d'acter que les dépenses de santé n'augmenteront pas en proportion du PIB. Vous voudriez que nous avalisions cette orientation, mais nous ne souhaitons pas la voir perdurer. Aussi nous est-il impossible d'approuver cet article.
J'en viens aux excédents de la Cades. Le tableau comptable de l'article liminaire maquille une politique d'austérité – je sais que le mot vous déplaît, monsieur le ministre délégué,…