Nous défendons une philosophie contraire. Comme Ambroise Croizat et Pierre Laroque lors de la création de la sécurité sociale, nous pensons qu'il faut partir des besoins des Français pour dégager les ressources qui permettent de les satisfaire.
Non seulement la photo est mauvaise, comme l'a dit Sébastien Peytavie, mais elle est floue : elle ne permet pas d'apprécier la réalité de l'action du Gouvernement en matière de protection sociale. Je prendrai un seul exemple, dont on ne parle pas suffisamment et sur lequel nous reviendrons, je l'espère : les excédents de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) génèrent mécaniquement un solde positif alors que la sécurité sociale présente un déficit de 8,8 milliards en 2023.