C'était du second degré, madame la présidente Fiat. Non, il n'y a pas eu 1 500 décès inattendus. Tous les événements indésirables graves, tels que ceux liés à la situation que nous avons connue cet été dans les services d'urgences, sont suivis au quotidien par les agences régionales de santé et par le ministère de la santé et de la prévention.
De la même manière, monsieur Maudet, non, nous ne faisons pas 3 milliards d'euros d'économies sur l'hôpital ; ce n'est tout simplement pas vrai. Vous pouvez tordre les chiffres dans tous les sens, nous prévoyons 8 milliards supplémentaires dans ce PLFSS, dont 2 milliards pour financer des revalorisations salariales, lesquelles viendront s'ajouter à celles issues du Ségur de la santé.
Oui, nous demandons la maîtrise de la progression de la dépense. Pour être précis, cet effort représente 600 millions d'euros pour l'hôpital, mais certainement pas 3 milliards.
À juste raison, le député Turquois a souligné que notre responsabilité est de préserver notre système d'assurance sociale. À cet égard, je ne crois pas que nous soyons dans une logique froide de maîtrise des dépenses, comme a pu le dire Sébastien Peytavie.
Frédéric Valletoux a d'ailleurs bien fait de redonner les chiffres et de les remettre en perspective. Je suis d'accord avec lui quand il dit que les réformes du financement que nous menons ne sont qu'une étape et que nous devons aller plus loin, notamment en matière de prévention. Et M. Peytavie a raison, l'Ondam n'est sans doute pas le meilleur outil pour permettre des financements de long terme.
Je ne peux achever mon propos sans évoquer le sujet des maternités de proximité. Aucun établissement, aucun service n'est fermé pour des raisons financières. Aucun !