Je le répète, nous avons des désaccords. Pour ma part, j'estime que la progression de 7 % des prescriptions de médicaments, de 7 % des indemnités journalières et de 6 % des dépenses de transport sanitaire pose une question de soutenabilité. J'irai néanmoins dans votre sens : à aucun moment, je ne considère que l'augmentation des indemnités journalières relève de la responsabilité de médecins délirants qui voudraient acheter le calme de leurs patients, ou de patients qui seraient soudainement désireux de rester chez eux. Nous avons seulement souhaité vérifier ce qui se passait.
En effet, quand, à patientèle égale, un médecin prescrit – je sais que M. Colombani est sensible à cette question – quatre fois plus d'IJ qu'un autre praticien, oui, l'assurance maladie regarde ce qui se passe.