Monsieur Maudet, vous êtes revenu sur le rejet du projet de loi de financement de la sécurité sociale par la commission des affaires sociales. L'histoire est un peu la même que pour le projet de loi de finances : il n'y a pas de PLFSS alternatif. En tout cas, on ne l'a pas vu se dessiner lors des débats en commission ni même lors de la discussion générale.
Vous affirmez qu'aucun effort n'est demandé aux industriels du médicament. C'est oublier que, dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, nous prévoyons plus de 1 milliard d'euros d'économie sur le prix des médicaments. Lorsqu'on construit un tel texte, on veille à ce que les efforts des uns et des autres soient équilibrés. C'est le cas, en l'espèce.
Monsieur Neuder, vous vous êtes interrogé sur les prévisions de croissance sur lesquelles repose le projet de loi de financement de la sécurité sociale.