L'examen de ce PLFSS cloisonné ne nous donnerait même pas l'occasion d'aborder la question du financement de la prévention, qui relève du projet de loi de finances (PLF) ; or celui-ci prévoit de consacrer 223 millions d'euros à la prévention, alors que le coût de la pollution de l'air s'élève à 100 milliards d'euros par an. Si je parle du PLF aujourd'hui, c'est parce que nous devons justement prendre de la hauteur : ce n'est pas seulement votre austérité budgétaire que nous remettons en cause, mais aussi le fonctionnement même des lois de finances de ce pays, qui sont incapables de projeter le monde de demain.