Nous en aurions pourtant bien besoin pour faire face au défi des pénuries mais aussi à celui des médicaments biologiques, dont la fabrication devrait s'appuyer sur les outils publics et sur une relance ambitieuse de la dynamique du don avec l'Établissement français du sang (EFS).
Le droit à l'autonomie n'est toujours pas pris au bon niveau. On peut se féliciter de la démarche modestement entreprise pour fusionner le forfait soins et le forfait dépendance mais on ne peut pas faire l'économie d'une réflexion sur le forfait hébergement. Nous avons besoin de garantir une meilleure protection sociale et un meilleur service aux personnes, que ce soit à domicile ou en établissement. Nous sommes loin, très loin de répondre aux besoins parce qu'il n'y a pas de véritable volonté politique.
Vous mettez en avant la vaccination contre le papillomavirus et la gratuité des préservatifs, qui sont des mesures que nous soutenons mais qui ne suffisent pas à faire une politique de santé et de protection sociale à la hauteur. Au bout du compte, votre projet est assez simple à résumer : c'est aux salariés de passer à la caisse pour financer un système affaibli.