Pour ma part, je soutiendrai ces amendements car, à entendre le rapporteur général, on a l'impression que les choses sont réglées ou en passe de l'être. Or, le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France déclarait cet été que, compte tenu des événements, il fallait un « quoi qu'il en coûte » dans le domaine de la lutte contre les incendies, en termes tant de prévention que d'intervention. Nous sommes très loin du compte et, depuis des années, des mouvements de sapeurs-pompiers réclament des moyens. Le moins que l'on puisse dire est que ces moyens ne sont pas à la hauteur de la situation, qui ne fait que s'aggraver.