Pour pouvoir envisager ainsi l'avenir, et une solution politique, il y a une autre urgence, qui est diplomatique et que nous traitons de front, en même temps que l'urgence humanitaire. Je l'affirme avec gravité : il s'agit d'éviter un embrasement de la région. Il est possible : le risque existe au Sud Liban, en Irak, au Yémen, et partout où certaines puissances soufflent sur les braises. Nous passons tous les messages utiles, à tous les acteurs concernés, car aucun groupe ne doit estimer qu'il pourrait tirer parti de la situation actuelle.
Voici en quelques mots la position de la France, et un résumé de son action depuis le 7 octobre : condamnation sans équivoque des attaques terroristes du Hamas ; réponse à l'urgence humanitaire pour venir en aide aux populations civiles, de manière durable ; action diplomatique pour éviter un embrasement de la région ; enfin, restauration de perspectives de paix autour de la solution à deux États.
J'y insiste : la seule solution viable est la solution à deux États, la situation nous l'a cruellement rappelé. Collectivement – États de la région et États européens, réunis –, nous devons avoir le courage de retrouver le chemin de la paix.
Je remercie notamment les députés Vallaud, Marcangeli et tant d'autres après le président Bourlanges, d'avoir rappelé que la paix est un devoir.